Nous exerçons un métier passionnant et chaque accompagnement est singulier. Les principaux projets à venir et ceux actuellement menés permettent de rendre compte de nos activités, postures et thématiques traitées.
L’émergence des tiers-lieux et des pratiques de mutualisation des espaces entre les différentes associations ou entreprises soulèvent la problématique de mutualisation du matériel. La caisse enregistreuse étant un élément particulièrement sensible, tant pour des raisons fiscales que pour les questions de contrôle interne, nous nous sommes penchés sur la question.
Objectifs de départ :
Réduire les coûts et l’impact environnemental lié au matériel
Utiliser un logiciel libre ou open source de préférence
Assurer la conformité fiscale de la caisse lorsque c’est nécessaire (NF 525)
Solution proposée :
Nous avons identifié la solution TakePOS de Dolibarr comme étant la plus flexible et la moins onéreuse. Une installation dans le cloud d’une instance pour chaque association exerçant l’activité dans un lieu mutualisé permet de charger le paramétrage propre à chaque structure sur le terminal de caisse. Le terminal de caisse étant exploité à partir d’une tablette (OS Windows) il devient possible d’avoir recours à du matériel reconditionné. Soit un coût pour l’ensemble de l’installation (tablette, tiroir caisse et imprimante à tickets) qui varie entre 400 et 600 € TTC. L’hébergement assuré par dolicloud permet quant à lui d’obtenir une attestation de conformité fiscale en cas de besoin pour un surcoût modéré (14 € HT/mois au lieu de 9€ HT/mois).
Le bonus :
L’expérimentation nous a permis également de mettre en évidence les possibilités d’adaptation du Dolibarr à des besoins de multi-activité (e.g. restaurant/brocante).
Evolutions à l’étude :
– Relocalisation du service d’hébergement et de maintenance technique auprès de notre partenaire Grenoblois.
– Rédaction d’un tutoriel de paramétrage et d’utilisation à destination des associations
Un collectif de personnes associées et travaillant dans une même entreprise a soulevé la problématique suivante : comment faire pour adopter un fonctionnement coopératif tout en se laissant la possibilité de partager la valeur créée par le travail au sein de l’entreprise ? Comment traiter les différences des apports pécuniaires des associés et mieux valoriser le facteur travail ?
Solution proposée : Création d’une SAS à capital variable avec les caractéristiques suivantes :
Droit de vote – le principe d’une personne une voix
Droit aux bénéfices – insertion d’une grille indicielle attribuant un coefficient de répartition à chaque associé en fonction du temps de travail passé dans la société
Droit à partage du boni – idem
Facilitation des entrées/sorties des associés travailleurs du fait de la variabilité du capital
Admission des nouveaux associés conditionnée par le critère d’ancienneté.
Nous nous intéressons de près aux habitats participatifs. Un poste en alternance (niveau M2) sera prochainement ouvert et dédié pour 25-30 % aux activités de recherche action sur ce sujet. Contactez-nous si vous souhaitez collaborer, participer ou postuler.
Un chantier toujours en cours et livraison prévue pour fin 2021 sur la thématique du financement des associations par la voie des apports avec droit de reprise des biens immobiliers. Nous espérons pouvoir produire une fiche mémo à destination des collectifs de transitionneurs.
En réflexion : comment se saisir des ORE (obligations réelles environnementales) pour sécuriser certains projets dans la durée.
Appel à coopération :
Si vous rencontrez ou identifiez des problématiques techniques, juridiques ou comptables liées aux évolutions sociétales ou environnementales et vous pensez que nous ou nos partenaires pourraient collaborer ou contribuer à l'avancement de ces sujets contactez-nous pour en discuter !
